La Conférence de Durban sur les changements climatiques: revue des accords et des questions en suspens

Abstract

La Conférence de Durban, bien qu'elle se soit prolongée de deux jours, a finalement tranché sur deux questions prioritaires pour l'Afrique : adoption de l'instrument de gouvernance du Fonds vert pour le climat et la deuxième période d'engagement au Protocole de Kyoto. Les autres résultats de la Conférence, le lancement de la Plate-forme de Durban ont été l'occasion d'une participation universelle nécessaire pour empêcher la hausse des températures au-delà des niveaux acceptables. Compte tenu de ce qui précède, il est important de soutenir le Groupe africain des négociateurs, la CAMEN et le CAHOSCC dans leurs efforts. Il faudra pour cela que les trois principales institutions africaines coordonnent et renforcent le soutien spécifique requis pour le Groupe. Une analyse exhaustive des conclusions de Durban, et les questions qui doivent être déterminées lors de futures négociations, les domaines où un soutien accru à la recherche pourrait être fourni par la CEA à travers le Centre africain des politiques en matière de climat, devraient être convenus et mis en œuvre. La BAD joue un important rôle pour ce qui est de fournir un soutien financier au Groupe en vue d'assurer sa participation effective aux négociations et aux sessions préparatoires. La CUA joue également un rôle important dans la mobilisation et la fourniture d'un soutien financier et d'autres formes de soutien, ainsi que dans la coordination des efforts déployés par la CEA et la BAD.